[RP Personnage] Oscar Groboulon

Toute critique constructive est bonne à prendre. ^.^

Citation :

Partie I : Présentation du personnage

Chapitre ? : Préface

Il n'existe pas plus cupide et plus malin que ce bon vieil Oscar Groboulon. Ce type y trouve richesse dans n'importe quoi : apport de biens et services, paris malhonnêtes, combats déloyaux et affaires véreuses. Cela remonte aux temps des guerres incessantes entre les différents villages implantés en Aldméris : ces échanges perpétuels d'insultes et de coups de lames ont changé la façon de penser de ce "bon vieil Oscar".

Ses intentions sont pourtant évidentes : gagner de l'argent, amasser de l'or, mais aussi rendre service. C'est une émotion tout à fait naturelle que l'appât du gain, dans ce monde encore en guerre.

Je t'invite donc, cher aventurier, à suivre ses aventures trépidantes et ses moments riches en rebondissements. Tu y trouveras toutes les informations nécessaires dans ce petit bouquin -- qui ne possède d'ailleurs aucun intitulé. Je te prie de rester aussi objectif que possible, tout débordement de sa part est forcément justifié, naturellement.

*On perçoit un nom -- sans doute celui de l'auteur -- en fin de préface, il est écrit :
Oscar Groboulon, petit être mal-luné décidé à tirer profit de la guerre.*

Chapitre 1 : Arrivée fructueuse en Aldméris.

An 402, à bord de l'Archeron.

Le capitaine Reigzer naviguait au large du continent, il s'apprêtait à ordonner le largage des ancres pour "stabiliser le bâteau" lorsque mon coeur fit le battement de trop. Une substance gluante et jaunâtre s'échappait de ma gorge et venait de souiller le pont du navire. Le capitaine dît à un des matelots de nettoyer tout ça, ce qu'il fît sans ronchonner. Il ramassa tout le gluant qu'il pouvait et le balancait hors du navire, ça attirait les moineaux paraissait-il -- et oui, c'était bel et bien du vomi.

J'engageai la conversation avec le capitaine, en m'excusant tout d'abord de l'incident survenu, et lui demandai ensuite quand est-ce que nous allions pourvoir débarquer sur la baie. Il me répondit qu'il fallait d'abord compter les passagers et écopper toute l'eau possible pour éviter les "glissements d'êtres vivants par dessus bord" -- chose très commune et réputée sur l'Archéron. Il riait alors de ce qu'il venait de dire, mais je ne comprenais pas ce qu'il y avait de drôle.

Quelques heures passèrent et nous pûmes enfin aborder le Sanctuaire. Cette magnifique citée bondée de marchands en tout genre et de vagabonds était l'endroit idéal pour démarrer une nouvelle vie -- ce que je fis bien après. Il me fallait d'abord récupérer le butin que j'avais obtenu en pariant sur le plus gros buveur de choppes de tout Aldméris : une bonne chose de faite, quarante-huit pièces de bronze gagnées sans forcer -- quelles bandes de pingouins ces matelots. Je pus finalement poser le pied sur le port du Sanctuaire et respirer l'air vivifiant du gain et de l'argent facile. J'avais une idée précise en tête, gagner de l'or et ne faire que ça, quitte à y laisser un autre doigt.